Spectacle 2007_Le miroir aux fourmis_affiche

Mise en scène : Joëlle Noguès
Écritures : Giorgio Pupella, Joëlle Noguès
Composition Musicale : Victor Betti
Conception et réalisation vidéo : Pierre Noguès
Création Lumière : Myriam Bertol
Fabrication Décor : Delphine Bailleul, Joëlle Noguès, Giorgio Pupella
Régie Lumière : Cyril Deguilhem
Avec : Giorgio Pupella, Victor Betti, Cyril Deguilhem

Coproduction : Compagnie Pupella-Noguès, Ville d’Issoire
En partenariat avec le Parvis, Scène Nationale, et Centre Culturel de Ramonville

Tout ce que je peux vous promettre, c’est que dans mon auberge, les moustiques y sont petits.

Bashô

Haïkus de saisons et de la vie quotidienne, poésies de l’instant et de l’étonnement, pour arrêter un moment, le temps qui passe, et faire vibrer la parole poétique dans l’espace scénique. Ce spectacle est un haïku théâtral et musical avec son ironie espiègle, son immédiateté digne d’une photo polaroïd, sa sincérité et sa simplicité, son éclair qui résonne en nous longtemps après.

Les Haïkus

Une série de résidences d’invention poétique et de lectures/ parcours ( La Boitaïku), créées au cours de la saison 2005/2006 et accueillies par nos structures partenaires (Le Parvis Scène Nationale, Le Centre Culturel de Ramonville, le Centre Culturel de Saint-Yrieix), ont nourri le processus de création du spectacle.

Cette démarche particulière nous a amené à partager avec les enfants la drôlerie et l’émotion contenues dans le Haïku, cette forme poétique aussi légère et rapide qu’un battement de paupières.

Le Spectacle

Le miroir aux fourmis est un spectacle pour parler avec fraîcheur et humour du monde qui nous entoure au rythme du temps qui passe, des quatre saisons et du cycle jour/nuit, des évènements de la vie, avec malice et impertinence, dans une écriture scénique ouverte qui met en évidence la fulgurance du mot et ses résonances.

Un marionnettiste râleur, un musicien lunaire, et un régisseur manipulateur de fils sont les guides malicieux du spectacle. Marionnettes et objets montent et descendent des cintres ; projections vidéo de paysages, jeux de sonorités sur des instruments “bricolés”, sont là pour mettre en parallèle le geste poétique et le geste théâtral .

La musicalité si particulière du haïku rythme les mouvements du comédien et du musicien. Cette nouvelle création de la Compagnie est un spectacle de marionnettes et d’ombres où la “mécanique” y joue un rôle important.

Puis, bien sûr, une attention particulière à l’accueil des jeunes spectateurs… Mais chut, c’est un secret… Ensemble, vers la légèreté et l’émotion, le décalage et l’humour, pour capturer ces instants précieux, percevoir le battement de l’existence qui passe… et fêter le plaisir de vivre.

Presse

De la poésie et des ombres chinoises

Gaëlle Chazal, La Montagne, 24 avril 2007

La salle du Strapontin a accueilli un spectacle d’un genre des plus originaux, samedi, dans le cadre de la Semaine des haikus. Joué à guichet fermé et s’adressant au jeune public, Le Miroir aux Fourmis présenté par la compagnie Pupella-Noguès, mélangeait notamment les sons et la vidéo, la poésie et le conte. Et ceci tout en se jouant tantôt de la pénombre, tantôt de la lumière.
Cette création n’a d’ailleurs pas manqué de séduire le jeune auditoire. En particulier grâce aux multiples personnages mis en scène que ce soient les chats, souris, grenouilles, ou encore corbeaux. Même si la phase, peut-être, la plus magique et éblouissante a été, pour les enfants comme leurs parents, le moment où les acteurs se sont mis à jouer avec des ombres chinoises.

Le miroir aux fourmis

Véronique Desroches, Festival les Têtes de Bois, Villeurbanne

S’inspirant de Haïkus écrits par des enfants dans les écoles, la compagnie Pupella Nogues a composé une mise en scène avec des moyens techniques sophistiqués et des effets inspirés par des objets ou des éléments naturels. Ainsi la tortue qui se cache parmi les pierres du jardin est filmée par une mini caméra, l’oie cacarde au bord d’un chemin projeté en vidéo et le chat guète à l’ombre des chemises mouillées qui s’égouttent dans les bassines. Des marionnettes bricolées avec des bouts de tissu et des objets détournés composent un bestiaire simple au parfum de ferme et de terroir joliment servi par des images contemporaines. La musique improvisée en directe avec ordinateur et jouets sonores accompagne ces rêveries et miroirs d’enfance.

Le miroir aux fourmis

Toni Rumbau, titeresnet.com, 23 novembre 2009

Interprété par Giorgio Pupella lui-même, épaulé par Victor Betti et Cyril Deguilhem, et mis en scène par Joël Noguès, « Le miroir aux fourmis » est, comme le dit la metteuse en scène elle-même, un « poème scénique ». A l’appui de quelques « haïkus » de divers auteurs, certains écrits par des enfants dans des œuvres antérieures de la compagnie, l’ouvrage a pour argument le non-argument du simple passage du temps. Le fil narratif, si on peut l’appeler ainsi, est constitué des quatre saisons de l’année, qui donnent naissance aux différents moments de l’œuvre et aux personnages qui s’en dégagent. C’est la nature et le rythme des saisons qui nourrissent la scène de formes, de dessins, de mots et d’êtres animés.