La grande fabrique des mots
Construction et mise en scène : Dominique Latouche
Jeu et manipulation : Rosa et Dominique Latouche
Univers sonore : Pascal Lengagne
Costumes : Patricia Denat
La Compagnie
En 1991, Rosa et Dominique Lartouche créent le Théâtre de pierres, nom de leur lieu et de leur compagnie. En 2002, la compagnie devient Les Voisins du dessus. Habitant au-dessus du théâtre ce nom est apparu comme une évidence. De formation pluridisciplinaire, la compagnie développe près 18 spectacles allant du théâtre classique au contemporain, avant, en 2006, de créer leur premier spectacle de marionnettes Victor, enfant sauvage. C’est une véritable révélation pour eux et depuis ils ne quittent plus cet art modeste dans lequel ils se sentent bien.
Nous aimons la dimension artisanale de la création, le choix des mots, les regards humains et les cœurs invisibles de nos personnages, la couleur d’une ampoule et la justesse d’une note.
Le livre – La grande fabrique des mots
Auteur : Agnès de Lestrade vit au bord de la Garonne entre les champs de maïs. Au cours de sa vie, elle a inventé des chansons pour faire pleurer, joué de l’accordéon pour embêter ses voisins, créé des jeux de société pour faire rire et fabriqué deux beaux enfants pour tester le tout sur eux. En 2003, elle écrit son premier roman pour la jeunesse. Depuis on ne l’arrête plus ! Sont parus une cinquantaine d’albums et de romans et une soixantaine de textes en presse. Traduit dans plus de 30 langues à travers le monde.
Illustration : Valeria Docampo. La passion de Valeria Docampo pour l’illustration trouve sa source dans la vie de tous les jours : les enfants, le regard d’un chien, la forme des arbres, le bruit de la pluie en automne ou les arômes du petit déjeuner. Depuis 2003, elle se consacre à l’illustration de livres pour enfants, toujours à la recherche de nouvelles techniques graphiques.
Note d’intention
Nous avons été touchés par cet album jeunesse, La grande fabrique de mots.
Les Voisins du Dessus
En plein cœur. Quoi de plus préoccupant que l’avenir des enfants, leur espérant un esprit libre et critique, jouissant de la liberté d’expression ?
On découvrira dans ce spectacle une société imaginaire où il faut acheter les mots et les avaler pour pouvoir parler. Alors avoir les moyens permet des discours, d’avoir de l’importance, de l’assurance, de la reconnaissance.
En manquer est frustrant, affligeant.
On se sent démuni.
Heureusement, il y a des choses qui ne s’achètent pas car elles n’ont pas de prix.
Ces choses sont les sentiments sincères, les sourires, les silences, les attentions délicates et généreuses.
Dans cette cité imaginaire où la culture est commercialisée, des cœurs d’enfants vont battre intensément, grâce à la créativité qu’ils ont en eux, à la formidable puissance à se réinventer un mode de vie généreux, sensible et joyeux.
Une vie où l’on prend le temps de penser aux mots, de les peser, de les goûter, avant de les dire. Une vie où les mots sont parfois comme des trésors cachés, gardés en secret, dévoilés avec délicatesse mais exprimés avec ferveur. Une vie où les mots deviennent une nécessité pour vivre.
La poésie et l’espoir viendront au printemps, portés par le vent…